Dem Satan singt man keine Lieder - The Prowler (1951)

Kundenrezensionen

• Un grand film noir subversif

  Am 12. Februar 2015 von Ariane geschrieben.
  Diese Kundenrezension bezieht sich auf eine alternative Version.

  Dalton Trumbo, qui signa le scénario sous un prête-nom pour cause de maccarthysme, s'est visiblement amusé à jongler avec la terrible censure de l'époque (ah, cet insensé Code Hays !) pour livrer une de ces œuvres sombres et ironiques dont il avait le secret.
  Losey, autre victime de cette stupide chasse aux sorcières, va bientôt s'exiler définitivement en Angleterre et ose lui aussi une scène aussi inconcevable à cette époque puritaine que la magnifique scène d'ouverture qui place le spectateur en situation de voyeur.
  Il est à noter que James Ellroy, grand admirateur du film, a contribué à cette belle restauration.
  Enfin, je salue plus que jamais l'immense talent toujours sous-estimé de Van Heflin, acteur-caméléon aussi à l'aise dans ses nombreux rôles sympathiques que dans l'incarnation, ici, d'une canaille totale.
  Un excellent film noir, chaudement recommandé !