Wege des Lebens - The Roads Not Taken (2020)

Kundenrezensionen

• Peut-être à voir une fois...

  Am 18. Dezember 2024 von Bibo geschrieben.

  L’intro est original… mais déjà énervant !
  En effet, ça commence par un téléphone qui sonne - pendant la présentation du nom des acteurs et actrices - et que personne ne décroche.
  
  J’aime beaucoup les Road Movies en général.
  The Straight Story (1999) était extrêmement touchant.
  Pieces of April (2003) était une comédie dramatique.
  Little Miss Sunshine (2006) était surtout une comédie, mais qui était très émouvante.
  
  Celui-ci est un drame. Il n’est pas léger, sympa et enthousiasmant. Il est plus dur à regarder.
  En fait, c’est même pas un Road Movie !
  C’était la petit minute culturelle où je me suis moi-même perdu, tout comme le personnage principal...
  
  Le film relate les pensées qui traversent l'esprit d'un homme, Leo, et ses difficultés. Leo souffre de ce qui semble être une démence, il a des difficultés de communication et son entourage qui tente de l'aider dans la vie courante (notamment sa fille Molly) souffre aussi de la situation. Ce thème a peut-être été inspiré à la réalisatrice, Sally Potter, par un drame dans sa propre famille.
  Sally est une réalisatrice, scénariste, compositrice et actrice de cinéma anglaise
  
  Le film est raconté à travers trois versions différentes de la vie de Leo, qui s'entrecoupent toutes pour former l'intrigue du film, et se situent dans différents lieux, la ville de New York, de Mexico et la Grèce.
  
  En d’autres termes, The Roads Not Taken suit 24 heures significatives dans la vie de Leo (Javier Bardem) et de sa fille Molly (Elle Fanning), qui luttent contre l'état mental de plus en plus critique de son père célibataire. Alors qu'ils se faufilent à travers une journée stressante à New York et tentent de gérer le quotidien normal, Leo se perd sans cesse dans deux réalités de vie qu'il aurait pu vivre ainsi : De son mariage passionné avec son amour de jeunesse Dolores (Salma Hayek) au Mexique à une vie de solitude sur une île grecque isolée, où la rencontre fortuite avec deux jeunes touristes met en lumière des idées douloureuses et inconfortables.
  
  Si vous regardez ce film pour Salma Hayek, sachez qu’on ne la voit presque pas.
  Pour ma part, je me suis fait encore plus avoir, car j’ai regardé pour Laura Linney, alors qu’on la voit encore moins. Deux actrices néanmoins extraordinaires.
  
  Je ne suis pas fan d’Elle Fanning, mais admettons qu’elle est incroyable ici et d’une redoutable justesse dans son jeu. Je suis surtout fan de sa sœur, Dakota, mais Elle est fabuleuse ici. Assez loin de ses films les plus ennuyeux que sont Somewhere (2010), Super 8 (2011) ou encore The Neon Demon (2016).
  
  Quant à Javier Bardem, il est à mille lieux de son rôle traumatisant dans No Country for Old Men (2007). Il joue la personne malade du film. Assez touchant !
  
  S’il ne s’agissait que des acteurs, ils auraient tous une très bonne note.
  Malheureusement, c’est le film que je dois juger et je me suis plus ennuyé qu’autre chose, malgré le sujet prenant. Ce n’est pas un long-métrage que je conseillerai forcément. Le rythme est très lent. Il n’y a rien de pétillant, c’est ultra glauque. Évidemment, ça montre la descente aux enfers pour la personne atteinte de démence et pour son entourage. La réalisatrice a visé juste et a montré ce qu'elle voulait nous partager. Mais les flashbacks cassent sans cesse le film, même s’ils sont très bien faits. Je ne suis tout simplement pas fan de films qui sont sur plusieurs espace temps. Il faut un sacré scénario pour que ça soit passionnant.
  
  Content de l’avoir vu une fois, néanmoins !