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Nostalgie de la lumière
Dans le désert d'Atacama les astronomes observent les étoiles. C'est aussi un lieu où la sécheresse conserve les restes humains: ceux des momies, des explorateurs, des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus.
Le bouton de nacre
nous emporte à l'extrême sud du pays, en Patagonie, où l'eau et le froid ont formé les hommes et les civilisations. Il y existe la mémoire de l'eau. Celle qui vient du cosmos – qui se compte en millions d'années – et celle, plus macabre et contemporaine, qui vient de l'océan. Ils sont trois idées-forces qui sont exprimées dans ce film dans de véritables mises en scène de cinéma qui offrent des moments sublimes.
La cordillère des songes
Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. La cordillère est partout et en même temps une terre inconnue. Cette gigantesque chaîne de montagnes est pour le réalisateur devenue la métaphore de l’immuable, de ce qui nous reste et nous habite, quand on croit avoir tout perdu. Plonger dans la Cordillère le fait plonger dans ses souvenirs.
Patricio Guzmán